L'information en informatique, c’est tout élément de connaissance qui peut être conservée, traitée ou transmise. De par sa nature, la crypto répond à cette définition de l’information. Dans le contexte de l’informatique cela implique aussi que la crypto peut être copiée. Comment garder un sens de rareté de manque, caractéristique nécessaire au bon fonctionnement d’une monnaie alors qu’un simple Ctrl+C suivi d’un Ctrl+V peut parfaitement recréer infiniment la monnaie ?
Imaginez que n’importe qui puisse voir votre billet de 10 francs et puisse sans le moindre effort le copier parfaitement. La valeur de la monnaie serait instantanément réduite à 0 puisque chaque individu qui aurait la capacité d’utiliser la monnaie pourrait tout aussi bien la dupliquer. L’objectif du blockchain, quand il est utilisé dans le domaine financier, est justement d’empêcher cette propriété de l’informatique d’être pertinente.
Cette méthode de rangement d’info implique une ligne temporelle irréversible, c’est à dire qu’on ne peut pas effacer ou modifier. Cela rend le hacking très difficile puisqu'il y’a un historique de chaque interaction qui est faite. Tout un chacun peut voir en tout temps n’importe quelle transaction faite sur le blockchain.
Un autre effet de cette méthode d’arrangement est que pour hacker un block donné, il faudrait non seulement résoudre la fonction du hash du block, mais aussi résoudre tous les blocks le précédant. Cela a pour conséquence que plus il y’a d’utilisateurs, plus il y’a de blocks à résoudre plus il est difficile de miner une crypto. Au bout d’un moment on ne pourra plus créer de nouveaux blocks car cela prendra trop de puissance de calcul.
Il n’y a donc pas une infinité de monnaie et la valeur des cryptos est bien réelle.