Lorsqu’on reçoit un snap, un retweet ou un like sur un Instagram par exemple, il est démontré que notre cerveau relâche de la
dopamine, l’hormone du plaisir. Chaque notification stimule dans notre cerveau ce circuit de la « récompense » et ce sont ces
notifications qui nous rendent accros. Certains parlent de « pollution mentale par le numérique ». Certaines personnes ont un
véritable comportement compulsif vis-à-vis des réseaux sociaux. Elles vérifient d’une façon quasi obsessionnelle que ce qu’ils
ont posté a été liké, commenté ou si elles ont des nouveaux followers. Et si le nombre de notifications baissent, ceci peut entrainer
la dépression chez les personnes fragiles. Ce sont les jeunes qui y sont le plus sensibles. Selon le magazine the
Atlantic : « l’omniprésence des téléphones dans les foyers américains coïncide avec une augmentation du nombre de
dépression et de pensées suicidaires ». Les jeunes filles sont celles qui passent le plus de temps sur les réseaux sociaux
et qui semblent être les plus fragiles. Plus les jeunes adultes consacrent du temps aux réseaux sociaux, plus ils ressentent
un sentiment de solitude.
Tout ceci peut paraître affreux, mais il ne faut pas pour autant oublier que les réseaux sociaux
permettent aussi de formidables découvertes, de s’informer, de rencontrer des gens passionnants, d’ouvrir une fenêtre sur
le monde, de développer sa culture, son esprit, sa créativité et pour les plus timides, de mieux appréhender les relations
sociales. Les réseaux sociaux c’est bon, mais avec modération.